.../... Les maladies infectieuses, comme tous les phénomènes vivants, ne sont plus aujourd’hui ce qu’elles étaient hier et ne sont pas aujourd’hui ce qu’elles seront demain.
On peut même avancer qu’entre le début et la fin de nos observations et de nos expériences,
il y a changement .../...
.../... On comprend, par conséquent, qu’il ne soit pas bon, pour aborder l’étude des maladies infectieuses, d’y apporter l’esprit, les méthodes dont le mathématicien, le physicien, le chimiste font un si juste emploi dans leurs recherches. Sans doute, nul, parmi les biologistes, ne l’ignore ou ne le nie, les actes de la vie se résolvent en faits d’ordre physico-chimique ; mais le moindre phénomène vivant constitue un ensemble si complexe qu’aucun progrès ne saurait être réalisé, si l’on en abordait l’étude avec un esprit uniquement mécaniste .../...